Cet article est court, parce que vous êtes en vacances et que vous ne le lirez probablement pas.
Les photos n’ont généralement rien à voir, mais ça décore et vous motive à lire. Car sans photos vous êtes perdus.
On y va:
C’est en titubant légèrement, et le sourire aux lèvres, que nous sommes allés nous coucher hier soir.
Après un dernier pastis, en compagnie de Léo, l’écossais bio et moralisateur quand il est à jeun, et de Joseph, le vieil Irlandais rigolard et second degré qui à plus de 70 ans et de trois citernes de whisky à son actif.
Joe, qui nous a retrouvés à la pizzeria où nous dégustions, luxe suprême, une pizza.
Pizza que nous sommes allés manger, après avoir, depuis six heures moins le quart (l’heure du Ricard), fortement dépucelé la bouteille de Pastis acquise dans l’après-midi et dans une boutique sombre de la ville.
Cette ville est Vientiane, où il n’y a pas grand-chose à faire, et nous y sommes depuis samedi matin.
Déposés au milieu de la nuit par un Tuk-tuk grinçant, après presque douze heures de route.
Un tuk-tuk qui a voulu d’abord nous déposer dans un hôtel au milieu de nulle part.
Un tuk-tuk qui nous a cueillis à la sortie du bus, vannés par les 10 heures de route de montagne que nous venions de parcourir.
10 heures de bus qui nous ont permis d’admirer, jusqu’à la tombée de la nuit la majesté de cette région Laotienne.
Un bus qui nous a permis de rallier Vientiane, de Luang Prabang où nous trouvions.
Un bus que nous avons attendu 5 heures vendredi matin, en contemplant un chien à la broche rôtir doucement.
Ce même matin, nous avions changé le pneu arrière de Perceval
Perceval dont le sort, ainsi que celui de son compère Karadoc, fut scellé la veille au soir, autours d’un shake à la mangue.
Un shake à la mangue bu en compagnie de Davie et Julie-Ann, un gentil couple d’écossais qui ont répondu à notre annonce et décidé d’acquérir nos bécanes. C’est bien comme ça ils ne seront pas séparés.
Nos fidèles destriers, ne pouvant nous suivre plus loin, nous avons dû mettre des annonces dans la ville, pour les vendre, après 9146 km de bons et loyaux services. Notre cœur saigne.

Adieu Perceval, jamais je n’aurais aimé quelqu’un autant que toi, à part ma meuf… qui doit relire cet article
Notre cœur saigne mais cela change un peu des effets de cette terrible tourista qui nous a ravagés les 4 jours précédents.
Vientiane donc, où vous l’aurez compris, nous sommes désormais piétons, et où nous finirons notre séjours au Laos, après avoir récupéré tout à l’heure, nos passeports, munis d’un visa Indien.
Le Laos que nous quitterons demain, fin de notre visa oblige, pour rallier la Thaïlande.
La Thaïlande dont nous allons découvrir le nord.
Mais cela c’est pour une prochaine fois.