La tête dans les étoiles et les pieds sur terre (Voyage au sommet de la terre part 4)

Ce dont nous avons besoin maintenant c’est de pouvoir respirer à nouveau.

Et pour cela une seule solution vu le temps qu’il nous reste (à part passer plusieurs mois ici) redescendre à Manali.

En passant par Pangdung Lake, ce qui nous fera circuler sur la troisième plus haute route du monde, pour compléter notre tiercé gagnant.

Et c’est ainsi que de bon matin, selon nos critères, nous nous élançons fougueusement.

Nous descendons vers le chaud et le respirable, mais pour cela, il va falloir remonter.

Retraversons les champs de stupas, les villages perchés sur la roche,  la base militaire, représentons nos passeports aux représentants de l’ordre qui sont contents que nous soyons sortis en vie de leurs montagnes et bifurquons vers Pangdung.

Blog retour stupas

Blog village perché

Blog bas militaire

Sauf que malgré leur légendaire hospitalité, les indiens cette fois ne nous laissent pas passer.

Il fallait un permis spécial ici aussi. La route est frontalière avec la Chine tibétaine et on ne passe pas comme ça.

On à pas l’air de cons là ? Trois jours qu’on se renseigne sur cet itinéraire et pas un glandu qui nous dit qu’il faut un permis.

Deux options s’offrent à nous, retourner à Leh (soit 100km aller-retour) ou reprendre le chemin de l’aller.

Tant pis pour le tiercé gagnant, reprenons le chemin de l’aller.

Nous vous épargnons les détails, sauf que quand-même c’est beau, grand, brut et majestueux. Et que l’air y est raréfié.

Remontons vers la seconde route la plus haute du monde voir si c'est mieux quand il ne fait pas moins 15°

Remontons vers la seconde route la plus haute du monde voir si c’est mieux quand il ne fait pas moins 15°

Il y fait nettement meilleur!!

Il y fait nettement meilleur!!

puis redescendons dans la vallée

puis redescendons dans la vallée

le temps de faire nos kékés dans le rétroviseur

le temps de faire nos kékés dans le rétroviseur

Un carrefour qui changera notre destinée?

Un carrefour qui changera notre destinée?

Une pause thé pour mieux réfléchir

Une pause thé pour mieux réfléchir

Et, nouveauté, nous avons décidé de dormir au bord d’un lac ce soir, car il ne sera pas dit que nous baisserons totalement les bras.

Prenons un chemin détourné pour arriver au bord d’un lac.

blog chemin detourné

Et pas n’importe quel lac, un lac lunaire au bord duquel végète un village fantomatique.

Blog village fantôme

Et il y a vraiment un lac!

Blog le lac

Pour dormir, une cahute ressemblant étonnamment à un poulailler sans poules et avec un matelas posé sur le sol pour tout élément de confort.

Pas d’eau, pas d’électricité et même pas de room service pour nous apporter notre côte de bœuf bleue (oui cela fait longtemps que nous sommes partis de France), ni de massage aux herbes aromatiques. Rien.

Le poulailler

Le poulailler, sans côte de boeuf

Ah si !! Une bougie.

Rustique et surréaliste.

Avec un petit côté Shining (si, cherchez un peu!)

vous avez trouvé?

vous avez trouvé?

En allant prendre notre diner sous la tente commune, nous assistons à l’arrivée d’un retardataire en Enfield.

Il est Indien, son nom est Charade (ou presque) et il vient de Calcutta.

Il représente assez bien cette catégorie de jeunes indiens des castes supérieures que nous croisons régulièrement.

Très poli, un peu timide, vaguement coincé et effrayé par ce qu’il fait (à savoir un trip à moto dans les montagnes).

Il passera la soirée à nous demander confirmation que la route jusqu’à Manali est à sa portée. Ne connaissant pas ses prouesses de motard, nous lui assurons que nous avons réussi à la parcourir à deux et lui proposons de faire la route avec lui le lendemain.

Notre côté maman-poule et père-pélican.

La nuit fut, contre toute attente, plutôt agréable, en même temps une poule et un pélican dans un poulailler…

Un bon chai pour se réveiller, et nous prenons la route. Notre copain de virée nous laisse partir et nous rejoindra plus tard. En fait nous ne le reverrons jamais, peut-être la route fut-elle trop dure pour lui ?

La route est restée somptueuse depuis notre dernier passage, et nous n’allons pas vous reparler des trois cols, de la lune et de ce monde à part, coupé du monde et de son hystérie hyperactive.Blog champ de yaks Blog route de désert Blog Claire au cul Blog rajesh au cul blog canyon Blog panneau Blog vallée Blog vallée et pissenlits blog sarchu

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L'Automne s'est incrusté durant notre voyage dans l'espace

L’Automne s’est incrusté durant notre voyage dans l’espace

Le nez au vent nous flânons, nous nous nourrissons de ces moments et parcourons joyeux et un peu essoufflés les 240 kilomètres de piste nous ramenant  à Keylong et sa dame qui en notre absence, à laissé pousser ses ailes.

blog-travaux-hommes blog-arbre-80 blog-riviere-80

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Keylong, puis le lendemain Manali pour récupérer nos affaires, une petite contrevisite de Rajesh, faire le plein d’oxygène, manger à nouveau autre chose que des lentilles et du riz et un moment inoubliable : se faire raser par un barbier de rue qui enchainera sur un massage du visage. Suspens, bain de crème hydratante, violence physique seront au menu.

Blog-couverture blog-la-caravane-passe blog-grace-de-dieu blog-ca-vole

Cela fait nous repartons au chaud, là-bas dans la vallée.

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