Remontons le Mékong, avec des papillons, des soupes phở, du spirituel et une fin du monde…

Voilà, maintenant que vous êtes soulagés, déçus, énervés, ———— (zone de libre expression) de nous savoir dans cette France, nous pouvons reprendre une activité normale.

Alors tant qu’a être en France autant chercher un peu d’exotismes, car enfants de la génération zapping, il nous faut du changement tout le temps !

Enfourchons Perceval le valeureux et partons à la rencontre d’une Stupa très ancienne et très sacrée. En traversant des nuages de fourmis ailées… qui sont peut-être des libellules, mais je suis une quiche en ornithologie.

en roulant en mob c'est joli, et le soir en arrivant on a de quoi s'en faire un dîner...

en roulant en mob c’est joli, et le soir en arrivant on a de quoi s’en faire un dîner…

C’est l’occase pour Claire de se montrer décente en enfilant une de ces jolies petites jupes brodées que portent avec grâce, les laotiennes.

parce que: les pantalons, shorts, bermudas, robes, les épaules découvertes, les chapeaux sont interdits aux dames. pour les hommes ce sont juste les chapeaux

parce que: les pantalons, shorts, bermudas, robes, les épaules découvertes, les chapeaux sont interdits aux dames. Pour les hommes ce sont juste les chapeaux

Voilà le monument, impressionnant de richesse culturelle et historique.

blog la Stupa

Puis parce que malgré tout, cela ne nous aura pris que quelques minutes, repartons à la rencontre de la nature. Notre amie.

Au Laos elle est assez préservée. C’est bien.

Il existe à quelque crachat de lamas de là une forêt, touffue, préservée.

Dong Natad.

Dans cette forêt, une tribu vit, grâce à la flore, et la faune.
Des feuilles, des écorces d’arbre et bien sûr une foultitude d’insectes composent leurs repas. Nous n’avons pas essayé tout, n’étant pas guidé d’une part (pas envie de boulotter par hasard le seul arbre plein d’arsenic) et Claire malgré son incroyable courage, préférant laisser les insectes aux autres animaux sauvages des sous-bois.

Alors après deux heures de  communication amicale avec une foule de papillons…

blog Claire papillon

…et quelques épiques moments de cross au milieu des lianes et des buffles d’eau …

blog buflles d'eau

blog cross

…nous ressortons pour aller nous sustenter dans un cabanon du bord de route.

spectacle de bord de route

spectacle de bord de route

Une soupe phở, sans arêtes , le plat national Vietnamien, très présent au Laos et en Thaïlande.
C’est bon, c’est sain, ce n’est pas pré-épicé et ça se mange à toute heure.

Pratique quand, comme dans ce cas il est 16 heures.

Et repartons ensuite vers Savannakhet.

Blog usine Laos

Pour nous reposer un chouïa et préparer la suite.

La suite c’est Takhek.

A 150 km de route sous un petit crachin persistant, qui stoppe à notre entrée dans la ville.

Une ville avec encore quelques reste architecturaux de cette splendide période coloniale durant laquelle des fonctionnaires français on inculqué avec douceur et fermeté quelques base de bon goût (le pain, le Ricard, et les œufs au plat…).

Takhek capitale de la province de Khammouane nous a bien plu.

Posée sur le bord du Mékong, on peu voir la Thaïlande sur l’autre rive. Avec ses immeubles éclairés, ses rues éclairées…

Tandis qu’autour de nous c’est la nuit noire. Nous dînons éclairés à la bougie. Coupure de courant.
Et le ciel qui depuis quelques heures avait été plutôt clément avec nous (comprenez sans pluie permanente) s’énerve à nouveau.

Il pleut, rien de dramatique.

Alors nous finissons notre dîner romantique.

S’ensuit un moment d’anthologie qui pour les cœurs mal accrochés peut avoir de fatales conséquences.

Il est l’heure de partir. Nous réglons donc notre dû (55.000 Kips), en bons citoyens du monde intègre.

Problème, la dame à qui nous avons donné 70.000 Kips n’a pas de monnaie à nous rendre. Elle part à la chasse chez ses voisins les commerçants, mais ceux-ci ont plié boutique.

Et la voilà qui revient, en courant car la petite pluie câline de tout à l’heure s’est transformée en orage violent.

Le vent se lève. Dans le genre vénèr ! (Comme disent les ados). Violence des éléments !

Un parasol manque embrocher mon épouse, des gouttes d’eau de taille conséquente s’éclatent sur le sol en faisant le bruit de millions de flans aux œufs tombant du ciel.

La petite gonzesse du restaurant ferme les stores de la façade de son estanco.

Des feuilles volent, des branchent et un parapluie passent à toute vitesse devant le restaurant.

Les rues se remplissent d’eau.

Nous décidons d’attendre là, d’autant que nous n’avons pas récupéré notre monnaie (et que surtout nous ne tiendrions pas longtemps sur notre scooter pour rejoindre la guesthouse à 3 bons kilomètres de là).

Alors nous attendons un peu en espérant que ça se calme.

Déboule un gars en scooter, trempé comme une soupe (phở), missionné pour trouver notre monnaie. Hélas il a bien rapporté de la monnaie mais pas celle dont nous avons besoin.

Qu’à cela ne tienne nous reviendrons la chercher le lendemain. Une accalmie nous donne l’espoir que nous pouvons rentrer.

Nous nous harnachons (toujours près de nous, nos ponchos de pluie !). Et partons.

Ah non cela ne s’est pas calmé.

La pluie tombe, le vent souffle, je dois conduire du mauvais côté de la route pour ne pas nous noyer dans la rivière qui a pris possession des lieux. Et l’électricité est toujours absente, donc il fait noir…

C’est un spectacle de fin du monde assez sympa.

Et nous arrivons finalement

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