Bangkok donc.
Ville du vice et de l’extrême.
Capitale mondiale de la Thaïlande où transitent chaque jour de milliers de voyageurs du monde entier. Grouillante et bruyante, nébuleuse et festive, sordide et passionnante.
Bangkok où nous sommes restés presque trois jours.
Débarqués à 4h du matin à la gare routière, déjà hyperactive, par notre bus de nuit.
Notre bus qui s’est arrêté, 6 minutes, le temps d’expédier tout le monde. Et est reparti pour de nouvelles aventures.
Nous voilà donc posés là, avec nos bagages, hagards comme après une nuit de 2 heures, avec tous les rabatteurs qui viennent voir de quoi pourraient bien avoir besoin ce couple de (beaux) européens aux yeux fatigués.
Un taxi ? Un bus pour Pattaya la ville des filles qui se couchent ? Un bus pour Chiang Mai ?
C’est un joli manège, chacun venant avec son petit boniment.
Non ce que nous voulons, c’est un taxi normal, pas surtaxé (nous avons eu une proposition à 6 fois le prix normal), et un lit, même pas super moelleux.
Nous trouvons les deux et allons dormir.
Pour le reste Bangkok est Bangkok aussi n’allons-nous pas trop nous appesantir.
Le quartier de Kao San où nous sommes est un joli quartier traditionnel tel que Bangkok était il y a quelques décennies.
C’est aussi celui des backpackers du monde entier. Ce qui en fait un quartier à population tout sauf Thaïlandaise.
Mais avec plein de trucs trop sympa à y faire, comme se faire tatouer les organes génitaux masculins (pour ne pas dire bite),
faire des faux papiers au choix, du permis de conduire français, à la carte d’agent du FBI, en passant par la carte d’étudiant de Harvard University (Boston, Massachusetts)
ou bien sûr se faire masser dans tous les sens.
Bref du coin à touristes et pour la suite demandez autours de vous, tout le monde est allé à Bangkok.
Revenons toutefois à la dernière phrase prononcée par Claire dans notre dernier article : « Vu qu’on est là, va falloir qu’on aille aux putes, obligés! »
Souvenez-vous:
Soit, ce que femme désire…
Passons par Chinatown pour un petit dîner de soupe au poivre et porc croustillant, puis rencontrons un vieil homme qui nous cite – dans l’ordre – tous les présidents de la 5ème république, et les principaux auteurs classiques français, avant de s’enquérir de la suite de nos plans.
Quand nous lui expliquons que nous souhaitons aller voir des femmes nues, son discours devient moins culturel, mais tout autant précis.
A quelques centaines de mètres de là, nous pouvons assister pour une modique somme, à un spectacle de « ping-pong ». Des dames, ayant développé cet art ancestral, et leurs périnées, lancent des balles de ping-pong, crèvent des ballons avec des fléchettes, décapsulent des bouteilles de soda et font tout un tas de choses incroyables sans se servir de leurs mains (nous avons un lectorat sensible aussi n’allons-nous pas trop développer ceci).
Intéressant, mais nous sommes à la recherche de quelque chose de plus festif, et de plus dépravé.
Direction Sukhumvit, le quartier des riches expatriés et des clubs à prostituées.
Et je passe la main à Claire qui nous en parlera avec plus de poésie.
Pour des raisons évidentes de respect de la vie privée, et pour ménager le côté romantique de nos plus sensibles lecteurs, vous n’aurez le droit à aucune photo. Mais pourrez laisser libre cours à votre imagination.
21h, Sukhumvit street.
Nous sortons du métro, excités comme des puces à l’idée de se faire harceler par les rabatteurs des clubs. Seulement, rien.
L’immense boulevard n’est composé que de centres commerciaux, de boutiques de luxe et de restaurants indiens. Où sont les bars malfamés où des pirates cradingues boivent un alcool douteux, un coupe gorge à leur ceinture, tandis que des filles de joie plus ou moins bien conservées montent à l’étage avec des clients saouls ?
Pas là.
21h20, une rue perpendiculaire.
Nous décidons de tenter notre chance dans une plus petite rue où des néons aguicheurs nous clignotent aux yeux.
Ici, il y a des salons de massage gardés par des ladyboys, des petits cafés vides devant lesquels parfois une fille ou deux court-vêtue fait le pied de guerre, de grands cafés avec de longues terrasses comme à Paris, mais toujours pas ce que nous cherchons.
Puis, une plus petite rue à droite, jalonnée de bars, ou plutôt de stands à alcool, servis par des Thaïlandaises qui ne sont plus forcément de première fraîcheur, mais soit, nous avons soif, la musique est calme, l’ambiance est bonne, et il va falloir nous désengoncer un peu si nous voulons vraiment oser entrer dans un bar à pute de Bangkok.
Un whisky pour commencer.
21h30, au N’Joy.
Deux Thaïlandais et leurs homologues féminins jouent aux cartes dans un coin. Nous sommes assis au bar, notre verre de Jameson dans la main, un peu désappointés car la quantité servie est absolument ridicule. On dirait que le whisky se noie dans le verre.
Face à nous, une thaïlandaise serveuse nous fixe en souriant de toutes ses dents et en écartant les jambes pour faire remonter sa mini-robe moulante au niveau de la ceinture. Mais ses bourrelets la contraignent rapidement à abandonner sa tactique.
D’autant plus qu’elle nous met mal à l’aise, à vouloir en faire des tonnes. A notre droite, un homme blanc, la cinquantaine bien tassée, une longue barbe et des cheveux gris coiffés en queue de cheval.
Il se présente, il est le propriétaire de ce modeste établissement depuis 3 ans. Il a suivi son fils, lui-même installé à Bangkok depuis 8 ans et il est très heureux de sa vie. Pour rien au monde il ne retournera au Danemark, sa contrée natale. Bon, c’est pas tout ça mais vos doses de Jameson sont trop ridicules pour nous, il faut qu’on y aille.
Nous continuons notre route.
22h, dans une petite rue très chic.
Les bars à pute ne sont définitivement pas là. Résidences de haut standing, maisons luxueuses, hôtels avec portiers, pour les rades pourris qui sentent l’opium et la luxure, on repassera.
Puis dans une ruelle sombre, un panneau lumineux affiche une promesse : Top Secret.
Allons voir, ça ne coûte rien. Il s’avère que l’établissement se rapproche un peu plus de nos attentes : Les vitres sont fumées de blanc, impossible de savoir ce qui se trame à l’intérieur. Cela aiguise notre curiosité, nous décidons de tenter notre chance. Une jeune femme nous ouvre gracieusement la porte en nous faisant un large sourire et en nous souhaitant la bienvenue.
Le bar est quasi désert. A part nous, un homme d’âge mur qui boit une bière au bar accompagné de l’une des hôtesses, et un jeune homme au physique peu avantageux qui joue au billard face à une bonne thaïlandaise, la quarantaine, bien portante, au décolleté peu suggestif.
Nous commandons deux bières et admirons le spectacle.
22h30, au Top Secret.
Thomas, le jeune homme à la drôle de tronche, se fait mettre une branlée phénoménale au billard par la mère matrone. Toutes les dix minutes, il retourne au bar, boit un coup, et tente de conclure avec une jeune hôtesse qui mâche sans complexe son chewing-gum comme une actrice craignos des années 90.
Il est maladroit, mal dans sa peau, et elle sait ce qu’elle fait. Du coup, il retourne encore et encore se faire mettre une fessée déculottée par la mère matrone au billard. Au-dessus d’eux, une télé retransmet un match de football d’une importance capitale : Japon VS Corée du Sud. Ils sont à 1 partout.
Parmi les hôtesses, certaines sont tout à fait charmantes. En particulier une qui a retenu l’attention d’Aurel, grande, élancée, au port de tête gracieux et à la démarche chaloupée, et surtout, surtout, un très joli sourire.
Un genre de copie de moi-même, mais en Thaï. Je ne lui en tiens donc pas rigueur.
Il y a aussi le lady boy d’un mètre quatre-vingt-dix aux nichons énormes qui pousse des cris suraigus toutes les dix secondes en regardant un truc sur le téléphone portable de sa copine. Notons également la jolie jeune femme au regard infiniment triste et blasé qui accompagne notre monsieur d’âge mûr au bar. Il a été rejoint par un ami et tous deux discutent le coup sans prêter attention à elle. Et il y a deux-trois minettes plus ou moins mignonnes qui s’ennuient sec en attendant le client.
Quand tout à coup.
Quatre mâles, une bonne trentaine d’années, certains frôlant même dangereusement les 40 voire même plus qui sait, maillots de rugby de la Nouvelle Zélande sur le dos, flamme coquine dans les yeux, poussent les portes du bar et viennent s’installer à la table près de la nôtre.
Le spectacle peut commencer.
23h30, au Top Secret.
Parmi les quatre grands gaillards qui font leur show face à des Thaïlandaises dont la routine semble bien rodée, un a simplement refusé les avances de ces dames et personne n’a insisté. Deux sont hameçonnés et prêts à être remontés et mis dans l’épuisette.
Et un se fait masser depuis une heure par une fille qui semble sur le point de se suicider. Ce dernier est tout simplement immonde. Gras, suant, grossier, il montre sa langue toutes les dix minutes à la demoiselle qui se force à sourire à sa blague toute pourrie.
Thomas a abandonné la partie face à la mère matrone et doit avoir à présent suffisamment d’alcool dans le sang pour amorcer de vraies tentatives de séduction face à sa mâcheuse de chewing-gum. Et nous, nous commandons notre troisième bière, la bière qui fit basculer la soirée.
Admirant le génie des filles sans client qui s’ennuient et jouent au billard pour passer le temps. Ces demoiselles ont dû s’ennuyer longuement dans leur vie. En particulier une, qui enchaîne les boules en s’attaquant aux angles comme elle conduirait sa mob dans un embouteillage.
A ce niveau-là, le billard devient art, et je me mets à applaudir tous ses coups, admirative.
Le Ladyboy entre alors dans la compétition. La bataille est admirable, nous sommes tous les deux époustouflés par leur talent, commençons à être un peu ivres, sommes ravis du moment que nous venons de passer au Top Secret, mais il s’agit à présent de passer la seconde.
Le Japon et la Corée du Sud ont terminé exæquo, un partout.
Minuit, Sukumvit Street.
Il est impossible que les bars à pute de Bangkok se résument à ça. Nous refusons d’y croire. Nous retournons à la station de métro et suivons un groupe de blanc qui marche en titubant. Puis nous tournons la tête pour admirer la rue qui part à droite.
Bienvenue dans le temple mondial de la luxure et du péché !
Approchez mesdames, approchez plus près messieurs, venez tâter de la fesse de Thaïlandaise, venez admirer leur corps fragile et flexible, venez vous saouler dans notre établissement, chez nous les filles sont frivoles, elles poussent des cris aigus lorsque vous buvez votre shot cul sec, elles vous font croire que vous êtes beau et fort, puis elles vont voir ailleurs !
Vous pensez que vous avez le pouvoir ? Vous pensez que c’est vous, monsieur, qui décidez de qui et de quand ? Alors entrez, entrez dans notre maison qui crache de la techno et des lasers, mes filles vont vous prouver le contraire !
Pigalle, à côté, on dirait un parc d’attraction en faillite.
Les filles sont habillées avec des mouchoirs en polyester pour cacher leurs parties intimes, elles appellent les messieurs qui passent, l’écume à la bouche, en leur faisant des sourires et des signes candides, les néons de toutes les couleurs, les spots, les lumières, on se croirait à New York le 31 Décembre.
La rue n’est pas très longue mais les bars s’enchainent de part et d’autre. Partout, des bars et des jeunes filles qui séduisent. Aurel et moi faisons un tour, puis décidons d’entrer dans un bar appelé le Spice Girls. C’est ici que les filles font le plus de bruit.
00h20, au Spice Girl.
Le bar est quasiment vide. Des chaises sont disposées autour d’une scène sur laquelle une quinzaine de filles font à peine semblant de se trémousser.
Un Thaï à la table à côté admire la fille qui danse au-dessus de lui. Il lui dit quelque chose, elle appelle une copine, la copine vient danser avec elle.
Vous vous demandez peut-être quelle est ma position dans une telle situation, moi, jeune femme de 30 ans, seule femme qui porte de vrais habits dans ce bar, vis-à-vis des clients et surtout des filles qui travaillent ici.
Déjà, je commence à être bourrée, donc je suis un peu plus naturellement à l’aise.
Et il faut savoir que ces filles sont vraiment adorables ! Combien de sourires ai-je reçu ? Des tonnes ! Aucune animosité, aucune méfiance, quelque chose de bien plus féministe s’est alors mis en place.
Mais vas-y, ma fille ! Tu es là pour danser, pour plumer du mâle et le laisser rentrer dans son hôtel chic le portefeuille vide au petit matin ? Alors qu’attends-tu ? Le pouvoir, c’est toi qui l’as, tu n’es pas l’objet, tu es le moyen de parvenir à tes fins !
Alors danse, tortille-toi, souris au gros pervers à droite qui te regarde depuis une demi-heure à s’en brûler les yeux, et fais ton travail. Un travail tout aussi honorable que vendeur de chaussure, commercial chez Cuisinella ou responsable de Com dans l’évènementiel.
Tous font ce que tu fais. Tous charment le client même s’ils ne le portent pas dans leur cœur et l’amènent là où ils ont envie de l’amener.
La seconde chose qui a fait que je les ai toutes admirées, c’est qu’elles n’ont pas approché Aurel dans mon dos une seule fois. Le racolage excessif voire désespéré n’est pas dans leur code de l’honneur. Enfin. Si elles en ont vraiment un.
00h30, sur la terrasse du Spice Girl.
Aurel n’est pas fan du lieu. Il est vrai que les filles s’ennuient à mourir sur leur estrade, certaines sont bras croisées, regard dans le vide, et se balancent d’un pied sur un autre pour prétendre danser. Je lui propose de changer d’endroit. Car oui, nous avons franchi un nouveau cap en pénétrant dans ce bar, mais soyons honnêtes : Ces demoiselles ne sont pas des putes, ce sont de gogo danseuses.
Nous éteignons notre cigarette et entrons à nouveau dans le Spice girl pour finir notre bière avant d’aller trouver chaussure à notre pied ailleurs.
00h45, au Spice Girl.
Les voir s’ennuyer ainsi sur leur estrade m’est intenable. Aurel est parti aux toilettes, et les voir comme ça, sans conviction ni volonté politique me donne envie de les secouer. Je me mets à danser sur mon siège. Deux d’entre elles me voient, rigolent, répètent ma piteuse chorégraphie des mains. Un jeu s’installe entre elles et moi. On rigole bien.
Aurel revient des toilettes, me parle d’une mère maquerelle habillée de noir et très effrayante, puis nous quittons ce bar, laissant ces filles à leur triste sort, certaines semblant ignorer le pouvoir qu’elles détiennent lorsqu’elles sont sur cette scène.
1h00, dans la rue.
Je suis officiellement saoule. Et à présent, il nous faut du lourd. Nous voulons voir de la stripteaseuse, de la vraie, de l’intégrale. De la fille qui vient faire des lap dance sur les genoux des touristes gênés qui ne savent pas où regarder.
Nous passons devant une bâtisse où une lesbienne nous alpague, nous montre son enseigne et nous invite à entrer. Il est écrit Crasy House.
Un rideau cache le spectacle à l’intérieur. Un homme sort à ce moment et nous révèle la vérité : Les femmes dansent nu, ici. Intégralement à poil. Il ne m’en faut pas plus pour supplier Aurel de rentrer voir et boire une bière.
1h15, au rez-de-chaussée du Crasy House.
Elles sont mignonnes comme tout, ces demoiselles, avec leur petit mouchoir à la main pour cacher leurs parties les plus intimes lorsqu’elles exécutent une cascade sur leur barre verticale.
Certaines sont très bien gaulées, d’autres moins. A la table derrière nous, un peu plus loin, un type fait du frotti frotta avec une fille qui porte un genre de pagne et un soutien-gorge, rien d’autre.
La relève arrive, elles sont légèrement plus habillées. La musique est entrainante, je me tortille sur mon siège. Une des filles me propose de monter sur la scène avec elles.
Je refuse, qu’est-ce que je pourrais bien foutre là, avec elles, avec mes habits, à danser comme une potiche, parmi les jolies danseuses ? A la place, je bois des bières et je critique les filles et les clients avec Aurel.
1h45, au rez-de-chaussée du Crasy House
Les filles nues ont refait leur apparition. L’une d’entre elles, face à nous, n’a pas l’air d’apprécier l’expérience.
Peut-être est-ce son premier soir, mais elle se cache constamment le sexe avec son mouchoir et danse à peine. Une de ses copines tente de la remotiver en lui parlant. Rien n’y fait. La demoiselle n’est pas coopérative et perdra certainement son emploi le lendemain matin.
2h, au rez-de-chaussée du Crasy House.
Aurel est parti aux toilettes. La relève légèrement habillée a repris la place des femmes nues. Je ne tiens plus, je me lève et je me mets à danser. Une serveuse me montre l’estrade, je décline à nouveau en lui expliquant mes raisons. Elle me fait asseoir, me remonte le t-shirt, fait un nœud, et me montre l’estrade.
Ok, très bien, je m’en vais soutenir la cause féminine.
Après quelques éclats de rires et sourires, quelques pas de danse et quelques titubations, je redescends et me réinstalle à la table qu’Aurel a rejointe lorsque je montais sur la scène. Derrière nous, le touriste est pris en sandwich entre deux danseuses nues qui se frottent à lui.
C’est vraiment n’importe quoi.
2h15, au premier étage du Crasy House.
Il est temps de partir. Ce fut une bonne soirée riche en découvertes et en expériences, mais demain soir nous prenons un avion pour l’Inde et nous ne dormirons déjà pas beaucoup. Nous faisons un dernier tour aux toilettes. En attendant Aurel, je me mets à danser sur la piste. L’étage est complètement désert, nous sommes seuls. Aurel se met à danser avec moi.
Il est top, mon mari.
3h15, devant notre guesthouse.
Le taxi nous dépose. J’ai miraculeusement réussi à retenir le nom de notre rue pour l’indiquer au chauffeur. Nous sommes exténués, nous avons fumé un paquet de cigarettes à deux en 4 heures, nous regagnons notre lit en titubant et nous endormons comme des masses.
La cité des anges à rempli son contrat.
Le lendemain sera bien rude.
A nous la cité de la joie.
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Article indécent, apologie de la prostitution et en plus venant d’une fille. Pathétique ! et dire qu’elles ont le pouvoir me fait bien rire ! Elles doivent se taper des gros porcs dégueulasses incapables de se choper la grosse Cindy de leur bled en France et vont la bas pour se soulager le chibre.
Etre spectateur complaisant de tout cela me met vraiment mal à l’aise pour vous.
Dixit « Vu qu’on est la va falloir qu’on aille au putes obligés !’ Bin non ! tu passe ton chemin y’a autre chose à faire que de participer à cette décadence humaine.
Oh la politique du bien pensant !
Les prostituées, c’est mal !
Le mariage, c’est bien !
Commentaire misogyne (cf « Et en plus venant d’une fille »). Je ne peux pas avoir mon avis différent du vôtre sur la question ?
Visiblement, il s’agirait peut-être pour vous aussi d’aller voir les putes de Bangkok pour vous faire votre propre opinion au lieu d’imaginer des choses.